1. |
Intro
01:28
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Mon cœur est cendres, mon corps est cendres.
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2. |
Tristes cendres pt.1
02:54
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Je meurs un peu plus chaque jour, poignardé par l'espoir futile d'un avenir radieux.
Épuisé d'espérer avoir une chance au milieu des ruines, je m'abandonne. Je n'accepte plus l'illusion que tout ira mieux. Je ne veux plus croire, je veux seulement lâcher prise.
Plus le temps passe plus mes rêves s'effacent, laissant place à de tristes cendres. Il ne reste de moi qu'une faible braise qui peine à brûler. Je ne suis plus rien.
Cette braise, c'est mon feu intérieur qui me l'a laissée, lorsque de rage il dévora mon cœur.
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3. |
Névrose
02:55
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Vide, froid, à la dérive, je me noie dans mes complaintes.
Mon cœur est usé, fatigué de croire qu'il pourra s'aimer. J'abandonne l'idée de chasser toutes ces pensées noires. Je ne suis plus qu'un être névrosé perdant l'espoir. Je me hais tellement, je souhaite seulement être oublié.
Je cherche à fuir loin de mon cœur, où il ne peut pas me haïr.
Je veux m'arracher ce maudit cœur qui passe son temps à se détruire.
Je veux m'en sortir, soigner mon cœur, ne plus avoir peur, apprendre à vivre.
Je veux apprendre à vivre.
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4. |
Au revoir les rêves
02:32
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5. |
Enfants du désastre
01:46
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Né du désastre, l'insensé devenu banal, ici on vit avec le chaos et les déceptions pour habitude.
Dans toute cette folie, je vivrai sur le fil comme tous ces enfants du désastre que nous sommes.
Il n'y a plus rien a offrir à part la rage.
Mon corps est brisé, usé, ruiné, brûlé.
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6. |
Un jour de plus
03:40
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J'ai soif de vie, pressé par le temps qui s'écoule. Les heures défilent et mes rêves s'envolent.
Je poursuis le bonheur avec le cœur brisé et les jambes en feu. Je cours après la vie, après les rêves. Je cours avant qu'il ne soit trop tard. Je m'épuise à vivre quitte à en crever, je veux m'auto-détruire, courir jusqu'à la mort.
Mais chaque seconde est un jour de plus qui passe. Les passions s'enchaînent, s'entremêlent puis disparaissent car rien ne comble le vide.
Donnez moi une raison d'y croire. Donnez moi une raison de tenir bon. Les heures défilent, mes rêves s'envolent. Les belles fins n'existent pas, il y a toujours un lendemain.
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Emoviolence from Rouen, France.
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